Je (pousser) bien vite le verrou, et nous (rester) une minute dans le noir, tout pantelants, seuls sous ce toit avec le cadavre du capitaine. Puis ma mère (prendre) une chandelle, et, nous tenant par la main, nous (pénétrer) dans la salle. Le corps (gésir) toujours dans la même position, les yeux béants et un bras étendu. […]


Je m’(agenouiller) à côté du mort. […]


À cet instant précis, notre vieille horloge se (mettre) à sonner. Ce fracas inattendu nous (faire) une peur affreuse. […]


J’(explorer) les poches, l’une après l’autre. […] Surmontant une vive répugnance, j’(arracher) le col de la chemise du cadavre, et la clef nous (apparaître) , enfilée à un bout de corde goudron-née, que je (trancher) à l’aide de son propre couteau. Ce succès nous (remplir) d’espoir, et nous (grimper) en toute hâte à la petite chambre où le capitaine (avoir) couché si longtemps, et d’où sa malle n’(avoir) pas bougé depuis le jour de son arrivée.



R.L Stevenson, Île au trésor, chapitre IV « Le Coffre de mer ». D’après l’adaptation de A. Laurie.