Le narrateur, juif emprisonné à Auschwitz pendant la seconde guerre mondiale, évoque le retour de l’hiver et son cortège de souffrances.

Ceux qui ne mourront pas souffriront à chaque minute de chaque jour, et pendant toute la journée : depuis le matin avant l'aube jusqu'à la distribution de la soupe du soir, ils devront tenir les muscles raidis en permanence […] pour résister au froid. […] Comme on ne pourra plus manger en plein air, il nous faudra prendre nos repas dans la baraque, debout, sans pouvoir nous appuyer aux couchettes puisque c'est interdit, dans un espace respectif de quelques centimètres carrés de plancher.



Ceux qui ne pas à chaque minute de chaque jour, et pendant toute la journée : depuis le matin avant l'aube jusqu'à la distribution de la soupe du soir, ils tenir les muscles raidis en permanence […] pour résister au froid. […] Comme on ne plus manger en plein air, il prendre repas dans la baraque, debout, sans pouvoir appuyer aux couchettes puisque c'est interdit, dans un espace respectif de quelques centimètres carrés de plancher.



D’après P. Levi, Si c’est un homme.